Priscille en action dans les eaux chaudes de l’Amérique Centrale

Réserver un billet d’avion mais oublier de confirmer la réservation. Passer une demi heure au téléphone auprès de la compagnie aérienne pour revalider l’offre sans succès. Prendre un autre billet d’avion trois fois plus cher. Commander un bagage spécial, écrire des mails, appeler la compagnie pour être sure qu’ils prennent bien les pagaies jusqu’au Costa Rica malgré les 2 escales. Choisir le modèle du kayak de location parmi 6 formes dont aucune que j’aie déjà navigué. Apprendre que finalement on ne sera plus que 2 kayakistes au lieu de 4.

Bref c’est finalement le départ. A l’aéroport de San José, récupération des kayaks de location. Travis qui nous loue les kayak nous donne quelques trucs et astuces du style : « si vous voyez un crocodile ou un serpent sur la rive ben…espérez avoir de la chance ».

Rio Naranjo, 1ère navigue. On appelle un guide pour avoir une troisième personne avec qui naviguer et savoir comment faire pour la navette (les « routes » qui mènent à l’embarquement ne sont que rarement fréquentées donc on oublie le stop). On navigue une section où se déroule une compétition d’extrême. Le guide devient plus un acolyte qu’un guide. On fini chez lui à regarder des vidéos de kayak. Trop bien.

Les rivières qui suivent sont de tous les styles. Rio Guabo classe II pour admirer le paysage. Rio Chirripo pacifico Classe IV-V avec plein de gros cailloux partout entre lesquels il faut slalomer, des roseaux et des bambous au travers desquels on essaie de passer pour le portage de l’infran suivi d’une navette sur le pont d’un camion. Rio Sarapiqui avec de bonne grosse vague pour jouer. Rio Volcán où il faut passer le portail d’accès le plus vite possible pour ne pas être trop longtemps sur la camera de surveillance de la propriété privée. Rio Poza Azul avec portage d’accès d’une heure et commencer pour s’échauffer avec une chute de 5m. Rio Torro, rivière de classe V vraiment incroyable…quand l’eau n’est pas retenue par le barrage. Rio Sucio, rivière volcanique avec douce odeur de souffre. Et finalement Rio Pacuare et Rio Orosi classe V pour finir en toute beauté.

A bientôt sur l’eau !

Priscille