Destination : La Soča, Slovénie ; ou également reconnue comme un petit paradis d’Europe de l’Est avec ses vallées, montagnes et forêts, traversées par ses rivières si atypiques et quelques villages pittoresques aux multiples magasins de kayak (qu’on ne manquera pas de visiter plusieurs fois). Un petit paradis que le Kayak Club Lausanne rejoint du 9 au 15 juillet 2016, après la géniale suggestion de Priscille (Hvala !). La route est longue et parsemée d’embûches : un indicateur moteur allumé dans le bus, une tente oubliée par Ilya, et des affaires de kayak laissées au Club par Donald (heureusement pour nous, nous ne partons que faire du camping, du kayak et pas mal de conduite).

Cette fois, heureusement, tout le monde est là au départ (oui oui, même Gilles et Sébastien ;-)). Après un arrêt petit-déjeuner (au Caffe Royale à Venise s’il-vous- plaît) on arrive finalement au camping Lazar à Kobarid, qui semble fait pour le groupe, à condition de faire fuir de notre champ les potentiels campeurs à grands coups de santé et cris en tout genre. Ce n’est pas que l’on n’apprécie pas d’avoir des voisins, mais une douche à la belle étoile ça ne se partage pas !

On décide tout de même de quitter notre campement « avec nos gros culs », sans oublier nos cliques et nos claques et on part naviguer. Malgré les quelques portages pour embarquer et désembarquer sous un soleil de plomb (et sous les accueils très chaleureux de deux personnes qu’on ne connaîtra que sous le nom emprunté à un célèbre jeu de carte), on ne peut résister à la couleur bleue translucide et la fraîcheur tant appréciée des rivières slovènes. Les niveaux sont en général bons, mis à part la Koritnica quelque peu gratte-caillou. Les gorges et les rapides sont superbes et on s’y jette chacun notre tour avec grand bonheur, en évitant soigneusement les quelques siphons repérés par nos aventuriers en herbes Donald et Beat qui n’hésitent guère à braver la rivière, l’orage et la nuit approchante. L’orage justement, nous frappe par deux fois, et la Soča en devient presque méconnaissable tellement elle gagne en volume et puissance. Néanmoins, on garde notre pointe vers l’avant et tout le groupe sans sort, même après notre dernière navigue de la Soča que les plus résilients réussissent à faire dans sa totalité.

Au final, cette aventure slovène est une réussite, marquée par une magnifique rivière qui plaira à tout navigateur, un environnement idyllique et un groupe varié et jovial. Une semaine loin du monde et du travail, avec comme seules préoccupations la navigue, les bons moments et les mérités apéros fournis et gourmands de fins de journées !

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